Ce tirage de tête, de 30 exemplaires au prix de 30€, est imprimé sur papier Conqueror Vergé 100g. Chaque exemplaire est numéroté et signé à la main par l’auteur et est accompagné par un dessin original et unique réalisé par David Giannoni. (Votre commande vous sera envoyée à partir du 7 avril 2023).
Nous sommes au bord de la mer, sur la côte ouest du Cotentin. Au Nord, près des falaises. Quand on évoque le désir et ces mains qui apprennent à servir une femme, parle-t-on plus doucement. Surtout si l’on parle à quelqu’un qui pourrait être un ange ou un messager de Dieu. De même, quand on confesse que nos parents nous manquent, le dit-on à voix basse, comme s’ils étaient là, à nous écouter. Quand on est lu, c’est qu’on est entré quelque part. Chez quelqu’un. Mais avant, c’est chez soi qu’ il a fallu pénétrer. Et souvent sans frapper, par effraction.
Emeric de Monteynard vit et travaille à Paris, mais c’est dans la Hague, face à la mer, qu’il assemble ses mots à haute voix. « À lire autant de sensualité et de sensibilité, vous ouvrez une voie. Il y a en vous, une exigence, un besoin de netteté, de pureté oserais-je dire, que vous exprimez fort bien » (Guillevic).
Dernières parutions : Devenir Chemin (l’Arbre à paroles, 2020) ; Écalgrain (l’Arbre à paroles, 2018) ; Force est d’écrire aimer (l’Arbre à paroles, 2017) ; Écoper la lumière (l’Arbre à paroles, 2015) ; Pétra, s’égarer vers le ciel (Tertium, 2014) ; Aimer, le dire (Maelström, 2014) ; Ce qui, la nuit (l’Arbre à paroles, 2012) ; Aux arbres penchés (l’Arbre à paroles, 2006).