Colis iF

Cet ouvrage rassemble 23 textes d’auteurs et autrices de latitudes et de genres variés. Antoine Wauters leur a demandé ce que cela évoquait pour eux, la «ligne blanche». À quoi pensaient-ils ? Que voyaient-ils ?

Pour lui, il était évident qu’elle était une soustraction, une brèche dans le grand bruit du monde.

Mais non. Les autrices et auteurs de ce livre ont écrit ce que eux seuls voyaient, et ils l’ont fait avec passion.

Ce livre s’ancre dans les campagnes polonaises, raconte le chemin qui mène à soi, après le détour de l’exil. L’écriture est sèche pourtant c’est l’eau qui l’a fait éclore. L’eau d’une piscine où l’auteure s’est immergée pendant des années, convaincue que la nage était ce pont secret vers le passé de son père. Elle pose des questions essentielles sur la vie et la mort, sur le souvenir et le pouvoir thérapeutique des mots.

Les études sur le bonheur sont fort prisées, on peut apprendre tout ce qu’on veut. Fini, les doutes. Ces études sont mieux encore que les détecteurs de métaux! Précision et efficience. Mais quel est le coefficient de ton bonheur à minuit, quand vient la hérissonne, qu’elle se glisse dans ton lit et se niche sur ton ventre ? Quelle étude moderne saurait mesurer son grignotement sonore et le convertir en pourcentage ?

Cet ouvrage rassemble 23 textes d’auteurs et autrices de latitudes et de genres variés. Antoine Wauters leur a demandé ce que cela évoquait pour eux, la «ligne blanche». À quoi pensaient-ils ? Que voyaient-ils ?

Pour lui, il était évident qu’elle était une soustraction, une brèche dans le grand bruit du monde.

Mais non. Les autrices et auteurs de ce livre ont écrit ce que eux seuls voyaient, et ils l’ont fait avec passion.

Voyage à travers l’histoire, en lien avec les migrations des Amérindiens et le déplacement de sa tribu, les Creeks. Voyage à travers le monde : des terres amérindiennes natales à Hawaï, en passant par l’Italie, l’Inde ou l’Égypte… Voyage intérieur, enfin, grâce au pouvoir du rêve et de la mémoire. En voyageuse infatigable, Joy Harjo tisse entre les êtres – proches et lointains – des liens inattendus.

Ce premier recueil s’inspire d’un fait réel : la disparition d’une jeune américaine dans les années ‘90.

Catherine Barsics traite le sujet à la manière d’une véritable enquête afin de transmettre, par la structure et la musique du texte, la recherche d’identité perdue et les tâtonnements de l’enquête, la tentative d’approcher au plus juste la vie et les derniers instants connus de la disparue.

Ce livre c’est l’histoire d’une femme, volée à elle-même par son enfance, qui est un jour ramenée de force à ses souvenirs, qu’elle va arpenter comme une équilibriste qui marche sur un fil tendu entre le vide de son présent et le gouffre de son passé. Viola, c’est le nom d’une petite fleur, la pensée des sables mais c’est aussi la violence. La violence de l’enfance et des souvenirs qui empêchent le présent d’être.

8 ans raconte la vie d’une petite fille belge née dans les années 80. Loin des préjugés mièvres qu’on projette sur l’imaginaire enfantin, l’héroïne est, du haut de ses huit ans, douée, sensible, lucide et drôle.

En revenant sur les événements marquants de ses premières années, elle nous montre sa façon de voir les choses et de se positionner dans l’existence.

Dans ce premier recueil poétique, Edgar Kosma interroge notre utilisation massive des nouvelles technologies et présente notre quotidien ultra-connecté. Le tour de force de l’auteur est qu’en se penchant sur un sujet a priori dénué de poésie, il parvient à nous montrer que ce drôle de monde où nous vivons n’en est pas moins rempli de beauté, de raisons de se réjouir et de tomber amoureux.