Mots, dessins à l’encre de Chine et photographies sont les matières premières utilisées afin de construire un récit multiforme de mon séjour à Amay en résidence à la Maison de la poésie . Les trois éléments ci-dessus s’articulent au sein du livre en complémentarité, en opposition et en friction afin de rappeler les moments pleins d’intensité et de joie liés à la recherche d’un présent possible. Les trois entités fonctionnent comme des dispositifs afin de saisir les situations, les passions et les rythmes de la ville en pleine mutation due aux événements turbulents de la vie socio-économique en Wallonie . Ces trois constituants qui correspondent aux trois pratiques (poésie, peinture, photographie) sont mobilisés afin de marquer les 21 jours d’exploration d’un lieu (re)trouvé.
Démosthène Agrafiotis Poète plasticien et performeur (1946). Il vit à Athènes. Il est l’auteur de plusieurs livres d’essais et d’articles scientifiques sur l’art, la science/technologie, la modernité et la santé publique, en tant que phénomènes socioculturels. Il a organisé et participé en tant qu’artiste à plusieurs expositions (personnelles et collectives) de peinture, de photographie et de poésie visuelle, en Grèce et à l’étranger, et a pris part à de nombreuses actions artistiques dans l’esprit de « l’intermédia ».
Derniers livres : (en français) Dialytika (La rumeur libre, 2016) ; Maribor (La rumeur libre, 2018) ; Dé-Connexions (Au coin de la rue de l’Enfer, 2019) ; Sauver Venise (L’Harmattan, 2019) ; ANTIKLEIA (L’Harmattan, 2022) ; Œuvres poétiques I (La rumeur libre, 2022) ; (en anglais et japonais) Y,ES (Estepa, 2015) ; (en portugais) N,AO (Confraria do Vento, 2022).