 | L'auteur Né le 20 juillet 1959. Il a reçu les prix littéraires suivants : Prix émile Polak de l’Académie Royale de Littérature et de Langue française de Belgique pour l’ensemble de ses recueils, 1994. Premier Prix Concours «Scénarios contre le racisme et l’extrême-droite», Romulus Films & Horizon 2000, 1995. Deuxième prix «Opération Coup de plume», Centre Bruxellois d’Action Culturelle, 1996. Prix Franz de Wever de l’Académie Royale de Littérature et de Langue françaises de Belgique pour son recueil «Le Galop de l’Hippocampe», 1998. Premier Prix concours «Un auteur / Une voix», Radio Télévision Belge francophone (RTBF), 1998. Grand Prix de la Communauté française de la nouvelle, 1999.. |
Dernières publications :
Nelly Kaplan, portrait d’une flibustière, Dreamland éd., 2002 – Je hais les poètes vivants suivi de Circus, éd. Maelström, 2003 – L’arbre d’Apollon (roman coécrit avec Otto Ganz), éd. Maelström, 2002 – Descentes dans le maelström, ouvrage collectif, éd. Maelström, 2002 – Grandes Machines et spéculations introspectives (autobiographie carnavalesque), éd. Labor, 2003 – Nelly Kaplan, Le verbe et la lumière, éd.L’Harmattan, 2004 – Errances bruxelloises, éd. du Cygne, 2005 – Anonymes, éd. du Cygne, 2008. Livret poétique de l’album musical Obsession… Airs, Line-up : Vincent Rouard (piano) – Didier Laloy (accordéon diatonique) – Marc Docquir (piano), 2007.
Le livre
Si vous avez l’air de grands cochons devant l’aube ; si vous brûlez au graal affolé du soleil ; si encore vous rêvez à la poésie comme à la force des écluses ou si vous êtes toujours en pourparlers avec la parole… si vous vous sentez éternel parce que vous répétez la disparition, c’est que vous acceptez d’être du petit nombre de ceux qui ne sont pas élus, car vous vous détenez vous-même. «Souriez, vous êtes vus», prévient l’auteur. Sardonique et savoureuse, la poésie de D-L Colaux est comme le shampoing chauve et le passage admirable de la femme : flagrante.
Guy Léga
Extraits
Tout est vrai
La poésie est ma maison bien que je n’en possède pas la clé mon bungalow aux cents rideaux tirés ma caravane de quatre boussoles
La baleine d’eau douce qui m’héberge et porte à son front fiché comme un harpon le pavillon noir que je n’ai pas baissé mais dont j’ai quelquefois rapiécé l’étoffe
c’est ma coquille de petit prophète mon bouge où les fautes font fête c’est le cloître de mon harem
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